"Le temps perdu...ne reviendra plus"

 Il nous est tous arrivé dans notre vie de tous les jours   d'avoir envie de rompre les amarres, et parfois même de rompre tout simplement avec notre couple et, quand le malheur arrive, on se retrouve avec tant de regrets qu'on ne peut les évacuer et tant de temps perdu...qu'on ne sait plus quoi en faire! D.Ph

Dessin de Marine

L'absolu est dans l'instant présent...

Un petit coup de gueule, face à la dernière décision du gouvernement! C'est Molière, c'est la langue française que l'on assassine! C'est Georges Sand, notre Demoiselle littéraire que l'on renie! J'entre en résistance, pour Ma Demoiselle, quelle qu'elle soit, symbole de la culture française!      

Mademoiselle n'est plus...

Je dois vous annoncer avec regret: la triste fin de Mademoiselle...

Elle n'est plus, L’ingénue, la timide, la sensible, la belle demoiselle!

Celle a qui l'on attribuait tant de vertus et de qualités romantiques...

L'histoire seule retiendra: "Qu'elle fut assassinée par certains politiques,

Influencée, en l'an de disgrâce 2012 par quelques féministes aigries

Qui ont signé là le grand combat militant de leur triste et insipide vie,

Luttant jusqu'au boutisme, elles ont perdus l'essence de leur féminité..."

Ma demoiselle, n'est plus, par les condottières, elle a été exterminée

La gracieuse, la douce, qui faisait des hommes d'éternels adolescents!

La féminine et belle Inès (Sartre) jamais plus ne sourira, en répondant:

Un "Mademoiselle", plein de charmes, à ceux qui, l'appelaient madame...

L'état-civil, 'dans tous ses états' vient de vivre son plus grand drame!

Mademoiselle a été trainée au bûché comme jadis, Jeanne la Pucelle!

Mademoiselle n'est plus, l'angélique la belle, la rayonnante jouvencelle.

  Je ne peux résister à vous livrer cet autre poème, retrouvé dans mes carnets de poésie que je remplissais vers 15-16 ans. Nul doute qu’à l’époque,  j’avais 'déjà' beaucoup de choses à dire

   L’Article indéfini…

Je ne suis pas professeur,

Bien que parfois un peu rêveur.

Je ne suis pas bonimenteur,

Bien que souvent un peu farceur.

Je ne donne rien,

N’y compte pas.

Par contre je vends,

Et ce sans faux-semblant !

Je vends même très cher,

C’est çà les affaires !

Et si çà ne te plait pas,

Alors ne l’achète pas !

M’achetez quoi ?

Mais ce que je vends,

C’est à dire rien…

Ou plutôt si, l’Article indéfini…

Non je te l’ai déjà signifié,

Je ne suis pas professeur,

Ni même bonimenteur,

Malgré que je fasse l’article !

Non je ne vends pas

Une règle de grammaire,

Ni artifice, ni chimère ;

Je n’en connais pas !

Je vends l’Article indéfini,

Et c’est un article de choix !

Met-y le prix

Et il sera à toi!

Tu me demande une définition…

Comment définir,

Ce qui n’est pas défini …

Que par l’Infini !

L’Article indéfini,

C’est tout ce qui est immense,

Plus grand que le monde,

Plus vaste que l’Univers !

L’Article indéfini,

C’est l’article le plus juste.

C’est tout ce qui est bon :

Meilleur que Dieu le Père !

L’Article indéfini,

C’est tout ce qui rend heureux ;

L’Article indéfini,

C’est ce qui aide à vivre mieux !

Certes son prix est élevé,

Car il est courage et volonté,

Bonté d’âme et…..

Souffrance parfois aussi !

Mais à quoi bon t’en parler ?

Si tu n’as pas de quoi te l’offrir,

Si la pauvreté de tes sentiments,

Ne te permet pas de l’acheter !

Te faire crédit ?

N’y compte pas !

Pour rembourser,

Il te faudrait 7 vies !

Te faire un prix ?

Mais on ne peut le rabaisser !

Même à ce prix-là,

C’est déjà le meilleur prix !

T’en vendre une partie ?

Oui…cela je peux !

Une partie contre ta vie,

Car c’est cela que je veux !

Crainte à toi, je veux ta vie,

Pour y ensemencer l’Article indéfini !

Car tu l’avais compris,

Il s’agit bien d’une graine !

Mais que je te rassure,

Il ne me faut, qu' âmebonne,

Cœur vaillant et courageux,

Esprit fort et volonté d’acier !

Tu n’auras pas 7 vies comme les chats,

Mais 7 générations après toi !

La culture de l’Article indéfini

Sera la seule Loi qui fera foi !

                      Philippe

 Comme je le signifie dans mon livre: J'ai toujours aimé écrire. Donc ce n'est ni sur un coup de tête, ni par hasard que j'ai voulu partager, ce que j'ai vécu...

 Pour le prouver, voici un poème que j'avais écris à l'age de 15 ans et qui m'avait vallu à l'époque de gagner "le prix de la poésie de la ville de Nevers" sur le thème du sport:

                  L' Athlète

 Bandant ses muscles puissants,

 Figé comme une antique statue,

Faite d'os, de muscles et de sang,

L'athlète semblait devenu de marbre nu!

Pas un muscle ne remuait,

De la formidable charpente,

Noeuds de marin, bois d'ébène,

Dans l'instant fugace du départ...

Soudain, comme un ressort libéré,

Propulsé par des pieds d'airain,

Il bondit, tous muscles dehors,

Le visage 'masqué' par l'effort.

Départ oublié, angoisses envolées,

Ainsi va va le vent, ainsi va le temps,

Qui souffle, instants sublimes, rugissants!

A grandes foulées, déjà... la victoire!

Pour un athlète qui gagne,

dix autres souffrent en silence,

Ainsi va le vent, ainsi va le temps.

il en est de même, face à la maladie...

 Sur mon receuil de poésies, j'avais dédié ce poème, à ceux qui souffrent pour la victoire et  à ceux qui luttent contre la maladie! Mon père venait d'apprendre qu'il avait le cancer de la gorge, d'où la dernière strophe, ajoutée 'à l'arrache'...

 Ce prix m'a donné droit au très beau livre-témoignage de Joseph E.Garland:* LE SOLITAIRE DU LARGE, dans la collection 'Exploits'. De quoi satisfaire mon goût pour l'aventure: exploits, sports, littèrature...

 * Surnommé également: 'Le navigateur aux mains coupées"...

 Voici quelques citations du très prolixe en la matière 'Antoine de Saint-Exupéry' qui a fait planer l'enfant que j'étais sur les ailes de son coursier (ou courrier) du ciel! Et rappelez vous que les citations ne sont pas faites que pour êtes citées, mais pour être mises en pratique..

 Fait de ta vie un rêve, et de ton rêve une réalité…

                                                       Courrier Sud(1929)

La seule vérité est peut-être la paix des livres

J'étais pareil à ce pèlerin qui arrive une minute trop tard à Jérusalem. Son désir, sa foi venaient de mourir : il trouve des pierres.

Rien n'est aussi menacé que l'espérance !

               (Actuellement, se qui se passe dans le golf Arabique; le mouvement est né spontanément de la souffrance du peuple et de l'envie de démocratie, mais les rapaces sont à l'affut !)                                                      

                                                    Vol de Nuit(1931)

Il y a dans toute foule des hommes que l'on ne se distingue pas et qui sont de prodigieux messagers... sans le savoir eux-mêmes.

Nous sommes riches aussi de nos misères.

Les événements, on les commande... et ils obéissent, et on crée.

Il faut forger les hommes pour qu'ils servent.

C'est l'expérience qui dégagera les lois... la connaissance des lois ne précède jamais l'expérience.

                             (Sans doute une inspiration d'Emmanuel Kant!) 

                                           Terre des hommes(1938)

Aimer ce n’est pas nous regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction.                          

                                                                                                (L’une de mes préférées)

L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle.

« Ce qui sauve, c’est de faire un pas. Encore un pas. C’est toujours le même pas que l’on recommence… »

Ce n’est pas la distance qui mesure l’éloignement.

L’empire de l’homme est intérieur.

On n'achète pas l'amitié... d'un compagnon que les épreuves vécues ensemble ont lié à nous pour toujours.

                                                   Pilote de guerre(1942)

Je me nourris de la qualité des camarades.

                                               Lettre à un otage(1943)

Un sourire est souvent l'essentiel. On est payé par un sourire. On est récompensé par un sourire.  

                                     Le petit Prince(1943)

Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin.

Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.

                                                         Citadelle(1948)

Ce que pour quoi tu acceptes de mourir, c'est cela seul dont tu peux vivre.

Tout acte est prière, s'il est don de soi.

                                                        Carnets(1953)

C'est l'esprit qui mène le monde et non l'intelligence.